Comme Dautmergen, le camp de Schömberg faisait partie des Kommandos du groupe Wüste (« entreprise du désert »). Ces deux camps étaient, avec cinq autres, en charge de l’exploitation de schistes bitumineux censés apporter le carburant nécessaire à la poursuite de l’effort de guerre allemand, alors que les sources extérieures se sont taries pour le Reich.
A Schömberg se trouvait la gare d’arrivée des convois de déportés acheminés dans l’un des camps du groupe Wüste (comme Dautmergen). De plus, l’hôpital de Schömberg traitait les malades de tous les camps avoisinants.
Il a été en grande partie évacué à la mi-avril 1945 juste avant sa libération le 19 avril par l'armée française.