En présence, de 4 classes d’enfants du primaire, de leurs professeurs, des élus, des représentants de la Gendarmerie et des pompiers, de 16 porte-drapeaux, et de 3 maquisards, Régine JACQUEMIN a donné l’explication des cérémonies patriotiques du 6.6 à Corcieux :

Juin 1940. En guerre avec l'Allemagne, la France a vu en un mois ses lignes enfoncées, ses troupes totalement défaites et son territoire envahi par les chars ennemis. Sur les routes de France, c'est l'exode, la fuite éperdue des civils mêlés aux militaires en déroute.
Le gouvernement français lui-même s'est replié à Bordeaux et s'en est remis au maréchal Pétain, ancien vainqueur de Verdun (1916). Le 17 juin, celui-ci annonce dans un discours qu'il va cesser le combat et demander l'armistice avec l'Allemagne avec qui il va collaborer.
Le jour-même, le général de Gaulle quitte la France pour rejoindre Londres. Il est déterminé à poursuivre le combat avec ses alliés britanniques. Le 18 juin 40, il prononce sur les ondes de la BBC (Radio Londres) un discours dans lequel il appelle les soldats français "à se mettre en rapport" avec lui.
"La flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre", conclut-il
Des hommes, des femmes se réunissent dans des lieux retirés, à l’abri des regards, Ces regroupement sont appelés MAQUIS, et les hommes des MAQUISARDS, ils ont créé un chant : le CHANT des PARTISANTS – que nous chanterons ensemble.
A Corcieux, il y avait un MAQUIS, et les MAQUISARDS, ont suivi les ordres du Gal DE GAULLE, pour aller attaquer l’ennemi LES ALLEMANDS à TAINTRUX LE 6.6.44. En même temps
les Alliés débarquent en Normandie
Il y a eu des combats, les Allemands se sont vengés : c’est ce que l’on appelle des REPRESAILLES.
Ici, dans ce préau, aujourd’hui, comme chaque année, nous rendons honneur à deux instituteurs, tués par les Allemands, morts pour la FRANCE.